vendredi 19 avril 2013

L' Auteur du mois .

Et oui ,encore une nouvelle rubrique!!!

Puisque je sens souffler le vent de la fin, je ne peux m 'empêcher de lutter résister encore et toujours ...
Du coup j 'avais envie de partager avec vous, ici, maladroitement (je ne suis pas douée pour écrire sur les livres et les auteurs, je préfère ...parler ;o)  ) mes "coups de cœur" ou "découvertes" d'écrivains  contemporains . Je préfère aborder "l 'ensemble d'une œuvre" plutôt qu'un seul livre, un univers plutôt qu'un ouvrage. Le complexe de critique littéraire est toujours là ;o)

Pour étrenner cette nouvelle rubrique je vais m 'attaquer à Fabrice Colin (j 'espère qu il ne m'en voudra pas si jamais il venait à passer par là  :oD)





Bon autant le dire tout de suite: je ne suis absolument pas objective!!! J'aime cet homme.
J 'irais même plus loin : si j 'avais été écrivain et que j 'avais eu du talent j 'aurais sans doute été Fabrice Colin. C'est bien simple nous avons tout en commun, l 'âge , l 'amour de la littérature et plus généralement de la culture anglaise, le goût pour les littératures "dites du merveilleux", l' humour, l 'engagement politique et social ...

Et puis déjà soyons clair ...un auteur qui dès son deuxième roman emprunt de fantasy  met en scène les préraphaélites  ne peut pas être mauvais!!!


"- Votre âme s'est étourdie aux lumières de Londres, et vous avez oublié que Camelot était le coeur d'Arcadia..."
Londres, 1872. Dans le monde d'Arcadia, la réalité a les couleurs du rêve : un royaume idéal, baigné de féerie arthurienne, où les ministres sont poètes et les artistes sont rois, où le futur est tabou et la mort improbable. Un jour pourtant, d'étranges présages viennent troubler la sérénité de la belle capitale. Neige bleutée, vaisseau fantôme... Le peintre Rossetti et ses amis se sentent mystérieusement concernés. Cent quarante ans plus tard, dans un Paris agonisant, quatre jeunes gens férus d'art victorien entendent le même appel, et s'apprêtent à déchirer le voile qui sépare les deux mondes." Vestiges d'Arcadia (Mnemos 1998)



Personne ne s'y trompe d'ailleurs car pour l 'occasion il reçoit le prix Ozone 1999 (meilleur roman fantasy francophone) et ce n 'est que le premier d'une très longue série ...il fut, entre autre,  quatre fois lauréat du grand prix de l 'imaginaire.
Écrivain extrêmement prolixe, auteur à la fois de roman jeunesse et adulte, Fabrice Colin ne se cantonne pas à son genre de prédilection (ou du moins celui qui l 'a fait connaître) et aborde depuis quelques années d'autres domaines comme le polar avec son dernier opus :" Ta mort sera la mienne" qui vient de sortir aux éditions Sonatine.
Je n 'ai malheureusement pas le talent de cet homme pour bien vous parler de son écriture mais une chose est certaine ...cet homme en a...du talent!!!

Le mieux c'est encore de le lire .
L' avantage avec Fabrice Colin c'est qu 'il a déjà écrit tellement de livres que je suis certaine que vous ne pourrez qu'en trouvez un qui vous plaise...
Pour vous aider un peu à entrer dans son univers extrêmement foisonnant si vous ne connaissez pas encore, je me suis permise de faire un petit "guide", ou plutôt disons de vous donner quelques pistes pour entrer dans son œuvre , suivant vos goûts. Après tout c'est bien ce qu 'exige mon métier, d'aider et d'orienter mes clients dans leur découverte livresque ;o)

Si vous voulez découvrir ses livres en jeunesse je vous conseillerais sa série "Les étranges sœurs Wilcox" (Gallimard 2009)


"Londres 1888. Qui sont ces deux orphelines qui s'aventurent la nuit dans les rues mal famées ? Ignorent-elles qu'on peut y rencontrer Jack l'Eventreur ? Que des créatures plus terrifiantes encore, goules et vampires s'y livrent une lutte sans merci ? Mais Amber et Luna Wilcox ne sont pas des jeunes filles comme les autres. Sous leur frêle apparence se cache un terrible secret. C'est pour cela qu'elles ont été choisies. Par qui ? Impossible d'en dire plus. Sinon que la survie de l'empire britannique repose désormais sur les très étrangers soeurs Wilcox..."



ou encore "La saga des Mendelson"(Le seuil 2009)


"Isaac Mendelson est un horloger d’Odessa. Marié à Batsheva, ils ont deux enfants, David (né en 1895) et Lena (née en 1899). La vie est paisible pour eux jusqu’à ce qu’en 1905, la mutinerie du Potemkine puis le pogrom contre les Juifs les contraignent à s’enfuir en Autriche. Accusé de terrorisme, Isaac n’a d’autres recours que de rejoindre, à Vienne, Siegmund Salzmann, un ami (auteur de Bambi quelques années plus tard.).
David rencontre prend des cours aux Beaux-Arts. Il croise même un certain Adolf, qui lui se fera recaler. Lena, quant à elle, côtoie Egon Schiele et sa bande.La guerre vient interrompre cette période faste. David est envoyé sur le front, mais il déserte et s'enfuit aux Etats-Unis. De là, il écrit aux siens les invitant à le rejoindre à New York. Seul Batsheva et Lena le rejoindront, Isaac décédant peu avant.Installés à New York, c'est la vie de bohème pour la famille Mendelson. Par un formidable concours de circonstances, David côtoie Louis B.Mayer, producteur de cinema, qui lui confiera un travail de peintre de décors à Hollywood. Petit à petit, la famille entière se passionne pour le cinéma. David commence même à écrire des scenarios.En 1924, son premier film de David se heurte à une vive opposition aux États-Unis, car il met en scène le révolutionnaire mexicain Pancho Villa.Dans la tourmente, David épouse Carmen, la fille du révolutionnaire avec qui il a des jumeaux. Mais la crise financière de 1929 marque la fin du rêve hollywoodien et celle du premier tome."

ou encore : "La malediction d'Old Haven" (Albin michel 2007)


" Il est un trait qui nous distingue, nous les Wickford, du commun des mortels : nous ne savons pas nous soustraire au destin. " 1723. Gotham. Orphelinat de la Sainte-Charité. Mary Wickford, jeune orpheline à la beauté flamboyante, quitte le couvent et les sœurs qui l'ont recueillie dix-sept ans plus tôt. En route vers l'est, la jeune fille s'arrête dans le vieux village d'Old Haven où règne une atmosphère lourde de secrets. Sans jamais être venue, elle connaît ces paysages de brumes et de ténèbres... C'est ici, à Old Haven, que fut brûlée vive, quarante-deux ans auparavant, une sorcière du nom de Lisbeth Wickford...
Descendante de cette longue lignée, Mary est-elle née maudite ou est-elle destinée à sauver un monde en péril ?"


Rien qu 'au vu de ces trois séries vous avez un petit aperçu de l 'étendu et la diversité de la création de l 'auteur.

Je ne peux que vous rajouter "Projet Oxatan"(Mango 2001) étudié aujourd'hui comme un classique par nos chers têtes blondes...
"J’ai rêvé de la mort. J’ai rêvé que la mort nous frappait. Un, deux, trois. »
C’est cette confidence de Phyllis qui m’a décidé à tenir mon journal. Pour parler de nous quatre : Phyllis, Diana, Jester et moi (je m’appelle Arthur), pour raconter enfin cette vie étrange dans le Bunker sous la surveillance de mademoiselle Grâce, notre gouvernante. Le Bunker est une grande maison entourée d’un marais infesté d’alligators, construite au fond d’un cratère martien recouvert d’une jungle où, paraît-il, vivent des ogres. Une prison, quoi. Et puis un jour tout s’est accéléré et, comme l’a prédit Phyllis, la mort a frappé.
Un, deux, trois."



Un autre qui me tiens à coeur , vous vous en douteriez: "Cyberpan"(Mango 2003)


" Peter est un jeune garçon apparemment autiste, soigné dans un centre pour enfants inadaptés. Il reçoit de temps en temps la visite de Wendy, la fille du directeur du centre, qui s'est prise d'amitié pour lui. Peter a pour habitude de se connecter au « RedIWeb », une sorte d'Internet branché sur l'inconscient collectif de l'humanité. Un jour, le jeune garçon est contaminé par le virus « Peter Pan ». Il va voler une combinaison antigrav, s'échapper du centre, kidnapper Wendy et se rendre au Pays de Nulle Part, une île artificielle sur laquelle vit un savant fou, possédé, lui, par le virus « Capitaine Crochet ».
Une lutte impitoyable s'engage."

Et enfin ces deux dernières parutions en jeunesse: "Bal de givre à New York"(Albin Michel 2011)


"Anna Claramond ne se souvient plus de rien. Seul son nom lui est familier. La ville autour d’elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l’héritier d’une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu’elle est en danger. De plus, des indices et des messages sont semés à son attention par l’insaisissable Masque, un fugitif recherché. Qui est son ennemi, qui est son ami ? Anna sait qu’elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire une fois retrouvée ?"



et "49 jours" (Michel Lafon 2012) que j 'ai particulièrement aimé aussi (je suis une inconditionnelle je vous l 'ai dis ^^ )


" Je m appelle Floryan ; j ai 17 ans. Il y a quelques jours, je suis mort : un attentat dans le métro. Je me suis réveillé dans un paysage de plaines et de montagnes, somptueux, qui s étendait à perte de vue. Un être de lumière m a accueilli, un Elohim , m a-t-il dit. Il m a proposé deux solutions : je le suivais soit dans le Royaume un paradis, selon lui, mais que je n étais pas autorisé à voir avant de m y rendre , soit dans le Nihil, un gouffre gigantesque menant vers... Vers quoi ? C est là toute la question. Je ne sais rien du Nihil, j ignore tout du Royaume, et j ai 49 jours, pas un de plus, pour prendre une décision. Le problème, c est que ce choix n engage pas que moi.."




Si en revanche vous préférez vous lancez dans du Fabrice Colin plus "adulte" mais toujours flirtant avec les littératures dites "de l' imaginaire" j 'aurais tendance à vous conseillez soit sa saga "Winterheim"(J'ai lu 1999) très fantasy

"Il y a bien longtemps, les Faeders et les Dragons ont décidé de ne plus s'immiscer dans les affaires des mortels. Retirés loin de Midgard, ils ont cependant confié à la Dame des Songes et à ses trois demi-sœurs les Ténèbres la tâche de veiller sur les humains. Aujourd'hui, dans le royaume de Walroek, le jeune forestier Janes Oelsen, dont les parents n'ont jamais pu comprendre le caractère rêveur et la juvénile impétuosité, entre en possession d'une mystérieuse carte à la suite d'un pari. Accompagné de sa fidèle chouette Flocon, il va partir pour le château mau­dit de Nartchreck ou, à en croire les légendes, repose un fabuleux trésor..."


Soit  "Dreamericana " (j 'ai lu 2003) qui balance entre uchronie et steampunk


  "Écrivain de renom, Hades Shufflin est l'auteur d'une immense fresque consacrée à un XIXe siècle alternatif. Mais en cette année 2012, alors que son nouvel opus est attendu de tous, Shufflin peine à retrouver l'inspiration ; or, le roman en devenir représente un jalon crucial dans sa carrière. Il doit en effet mettre en scène le dénouement d'une partie d'échecs cosmique que se livrent les Gardiens et les Voyageurs, deux entités qui ont façonné l'Univers.
     Mais alors, l'écrivain voit peu à peu son environnement se transformer, acquérir une nouvelle dimension. Et si le conflit opposant Gardiens et Voyageurs se jouait à plus grande échelle et dépassait les frontières de la fiction ? Et si Hades Shufflin n'était plus maître de son propre esprit... ou ne l'avait jamais été ?"



Ou encore "A vos souhaits" (Bragelonne 2000)  lorgnant lui aussi totalement vers le steampunk ambiance et humour so british garantis!!!

 " A Newdon, dans le fog, John Moon traîne un spleen spectaculaire depuis que sa carrière d'entraîneur sportif, couronnée par une énième et ridicule défaite, vient brusquement de prendre fin. Si encore il était capable de se suicider correctement ! Mais voici qu'une fâcheuse contrariété vient bousculer ses plans : possédée par le diable, la reine elle-même décide d'ouvrir la porte des enfers pour déchaîner le mal sur le monde. Désigné par un sort facétieux pour juguler ce terrifiant péril, notre brave John est contraint de s'adjoindre les services d'Oriel Vaughan, un elfe magicien incurablement médiocre, de Gloïn MacCough, un nain neurasthénique, et de Gryphius le dragon — petit, domestique et totalement imprévisible. Euh... Et ça se termine bien ?"



A noter aussi que sort ces derniers jours une réédition de "Confessions d'un automate mangeur d'opium"(Mnemos 1999) écrit à quatre mains avec Mathieu Gaborit (autre grand de cette génération française décidément talentueuse!!!)

 " Paris, 1899... L'industrie, portée par la force de l'Ether, a révolutionné le monde. Le ciel bourdonne de machines volantes, les automates sont partout qui agissent au service des hommes, hommes qui communiquent entre eux par téléchromos d'un continent à un autre. Dans cette ville moderne où s'ouvre une éblouissante Exposition Universelle, une jeune comédienne, Margo, aidée de son frère psychiatre, enquête sur la mort mystérieuse de son ex-maîtresse et d'un singulier personnage créateur de robots..."



Mais je dois bien avouez que mes préférences vont vers ces trois ovnis de la littérature que sont  "Atomic bomb"  (Du belial 2002) écrit en collaboration avec David Calvo (autre auteur génial de cette génération)

" ( Réunion commerciale au Bélial’, ambiance café noir, cendriers qui dégueulent, big boss légèrement crispé : ) « Alors, le succès de l’été ? Atomic Bomb de David Calvo et Fabrice Colin. C’est quel genre ? C’est une sorte de roman de science-fiction hommage à la Beat Generation avec des surfers bourrés au LSD, des écureuils londoniens, des extraterrestres en forme de poire et des rats en guerre contre Nintendo. Ah, quand même... Et on a une accroche « grave » pour ça ? Un truc qui arrache à donf’ ? Si je devais définir Atomic Bomb en une phrase, je dirais que c’est un Fantasia post-moderne mis en musique par Marylin Manson et filmé par Terry Gilliam sous speed. Eh ben, on n’est pas dans la merde... »
Accrochez-vous à votre DiscmanTM et à votre planche de surf, enfilez un short et un joli t-shirt bariolé, faites le plein d’herbe-qui-fait-rire, car rien ne vous a préparé a Atomic Bomb !
David Calvo a été kidnappé par les extraterrestres de la corporation californienne Walt Disney à Roswell en 1947 ; les petits gris ont fini par nous le rendre en 1974 (ils n’en voulaient plus). Depuis, l’animal n’a cessé de grandir et avec lui son oeuvre. On lui doit plusieurs nouvelles et un fabuleux roman : Wonderful.
Fabrice Colin a deux ans de plus que son comparse atomique. Il a signé une dizaine de romans dont le remarqué car remarquable : Or not to be.
Fab et Dave vivent dans la région parisienne, qu’ils espèrent pouvoir quitter un jour. Ils aiment les Préraphaélites, Tex Avery, Richard Brautigan, William Shakespeare, Londres, Los Angeles et le rock indépendant. Atomic Bomb est leur premier roman en collaboration. « On a l’accroche pour le quatre de couv’, boss ! Et ça le fait « grave », c’est de la bombe ! Dites toujours, au point où on en est... Atomik’ ta Mère ! »
"Or not to be" (Atalante 2002) (inutile de vous faire un long discours vous comprendrez des les premières lignes pourquoi...)


"Mes rêves étaient toujours là. D'une précision abso­lue. C'étaient ces rêves qui me maintenaient en vie, je le sais maintenant. Sans Shakespeare, mon exis­tence n'aurait eu aucun sens. 5e n'étais né que pour le faire revivre.
     1923. À la mort de sa mère, Vitus Amleth de Saint-Ange quitte l'institution d'Elisnear Manor où il séjourne, amnésique, depuis sept ans. Il part à la reconquête de son passé.
     Son chemin à rebours le conduit de Londres au Nord de l'Angleterre, jusqu'au village de Fayrwood qui n'apparaît sur aucune carte...


     Comme Vitus de Saint-Ange, OR NOT TO BE brasse l'imaginaire et la réalité dans une empoi-gnade féroce et subtile. L'allégorie prend chair et le Grand Pan, dieu des bergers d'Arcadie, dieu de la fécondité, arpente la forêt de Fayrwood. Qui d'autre a réponse au mystère qui hante le personnage comme le roman celui de la créa­tion quand elle incarne au plus juste la vie elle-même ? Comment William Shakespeare est-il devenu l'égal des dieux ?"





et  "Comme des fantômes"(les moutons electriques 2008), livre totalement improbable , dérangeant  parfois, mais qui à mon sens reflète bien la complexité du personnage Fabrice Colin


" Que se passe-t-il quand un auteur abandonne ses personnages ? Quand l'Alice de Lewis Carroll oublie de fêter ses cent trente ans ? Quand Peter Pan entend vous faire payer ses orientations sexuelles ? Que se passe-t-il lorsqu'un lecteur est pris au piège d'un cadavre d'histoire, qu'un détective devient fabricant de spectres ou que la mort d'un poète fait surgir une forêt ?
     Expert en fantômes et en fées, docteur ès faux-semblants et machinations troubles, Fabrice Colin possédait sur ces questions — et sur d'autres — des avis très personnels. C'était avant 2005 : avant qu'un incendie accidentel ne mette un terme brutal à ce qu'il appelait lui-même « ma petite carrière d'ombres ». Ce recueil de nouvelles se veut hommage autant qu'étude ; s'y dévoile une personnalité tourmentée et complexe dont les textes ici présentés ne sauraient suffire à épuiser pleinement le mystère. Suicide ou disparition ? Mythomanie chronique ou soif d'histoires compulsive ? La réponse, si elle existe, se trouve à l'intérieur."

Enfin et c'est la grande nouveauté Fabrice Colin s'essaye depuis quelque temps à d'autres genres...

Il y a d'abord eu "Big Fan"(inculte 2010) livre très "rock'n' roll" mais qui ne m'avait pas totalement convaincu


"Septembre 2007 : né trente ans plus tôt entre la sortie de Star Wars et du God save the queen des Sex Pistols, Bill Madlock vit à Oxford avec sa mère et son iguane domestique. En apparence, son existence n’est pas simple. Il accuse quatre-vingt-dix livres en trop, les filles le fuient, les garçons l’évitent et tous les chiens du quartier semblent lui vouer une haine personnelle. Mais le Gros Bill, amateur éclairé de jeux de rôle et de rock indie vintage, détient un secret essentiel : il est le seul à comprendre le véritable sens des paroles de Radiohead.
Juillet 2008 : derrière les hauts murs de la prison de Grendon, Bill Madlock entame la rédaction d’un roman qui décrira les raisons qui l’ont conduit à tirer sur un spectateur, un mois auparavant, lors du dernier concert de Radiohead à Victoria Park. Un roman qui, accessoirement, révélera aux hommes la date précise de la fin du monde."






Puis le premier thriller chez Sonatine "Blue Jay way" (2012) très "Bret Easton Ellisien " qui m 'a davantage séduit


"Julien, jeune Franco-Américain féru de littérature contemporaine, a perdu son père le 11 septembre 2001 dans l’avion qui s’est écrasé sur le Pentagone. Désireuse de lui faire oublier ce drame, la célèbre romancière Carolyn Gerritsen, qui l’a pris en amitié, lui propose d’aller vivre à Los Angeles chez son ex-mari producteur, afin qu’il officie en tant que précepteur auprès de leur fils Ryan. À Blue Jay Way, villa somptueuse dominant la ville, Julien est confronté aux frasques du maître des lieux, Larry Gordon, et à une jeunesse dorée hollywoodienne qui a fait de son désœuvrement un art de vivre : un monde où tous les désirs sont assouvis, où l’alcool, les drogues et les parties déjantées constituent de solides remparts contre l’ennui.
Peu à peu, Julien se laisse séduire par ce mode de vie délétère et finit par nouer une relation amoureuse avec Ashley, la jeune épouse de Larry (et belle-mère de Ryan). Lorsque la jeune femme disparaît mystérieusement, il doit tout faire pour dissimuler leur liaison sous peine de devenir le principal suspect. Ce n’est que le début d’un terrible cauchemar : très vite, les morts violentes se succèdent, mensonges, trahisons et manipulations deviennent la norme, et la paranoïa apparaît comme le dernier refuge contre un réel insupportable. Julien doit savoir, pourtant, il n’a plus le choix : il fait partie de l’histoire."



 Enfin, vient de sortir ces derniers jours, et à nouveau chez Sonatine, un magnifique polar, véritable coup de cœur de la libraire, "Ta mort sera la mienne" (2013) qui prouve s'il en était besoin que définitivement Fabrice Colin est un grand et qu'il a de nombreuses années devant lui pour explorer le genre qu 'il souhaite car il peut tout se permettre .


" Une soixantaine d'étudiants, un motel grand luxe dans les plaines de l'Utah : tout est prêt pour un séminaire littéraire de rêve. Et puis, au soir du premier jour, un homme arrive, coiffé d'un casque de moto, et sort un fusil à pompe de son sac. Le rêve tourne au cauchemar. Terrifiée, rendue à moitié sourde par les détonations, une jeune fille trouve refuge dans une chambre où se terre déjà Karen, sa conseillère d'éducation. À voix basse, les deux femmes engagent la conversation. Karen en est sûre : elle connaît le tueur. Obèse, mélancolique, Donald traîne son spleen existentiel en attendant la retraite. Il aurait voulu être indien ; il n'est que chef de la police. Ce soir-là, un mail arrive au poste. Prise au coeur d'une fusillade dans un motel de Moab, une employée appelle au secours. Dans le miroir des toilettes, l'homme en larmes, effaré, contemple son reflet. Ce motel-là, songe-t-il. Précisément aujourd'hui. Il s'appelle Troy, mais les noms n'ont plus d'importance. La fin du monde approche. Oh, il ne la craint pas. Le Feu du Ciel, il le sait, l'épargnera. En attendant, Troy s'arrête dans des diners, Troy parle à des gens, Troy baise, médite, et serre les poings. Dans sa tête : la rumeur grandissante d'avant l'apocalypse. Dans son sac de hockey : un fusil à pompe calibre 12. Trois voix, trois personnages, trois destins irrémédiablement liés, sur les terres tragiques du rêve américain et de l'illusion mortelle."





Voilà donc mon petit tour d'horizon de l 'oeuvre de Fabrice Colin...


J 'espère vous avoir donné envie de découvrir son monde et je vous engage fortement à plonger dans cet univers si particulier qui a sût me séduire au fil des années...


En bonus , je vous conseille de lire son blog toujours si "punchy" vous verrez à quel point l 'auteur mais aussi l 'homme est passionnant drôle etc etc...The golden path


Mélanie groupie qui assume (presque)


3 commentaires:

Titine a dit…

Je n'ai lu que "comme des fantômes" et je n'ai pas été emballée. Mais c'est vrai que je ne suis pas une adepte de la fantasy . J'ai dans ma pal le premier volet des aventures des soeurs Wilcox qui devrait me plaire davantage.

cathe a dit…

Si après ça on ne se précipite pas sur les livres de Fabrice Colin !!!

Librairie Neverland, la librairie de l'imaginaire a dit…

Titine je te conseille effectivement plutôt le mangeur d opium ou a vos souhait ( plus ton genre) et bien sur...essaye les polars ;o)

cathe j 'espère j espère c'etait un peu le but!!!! ^^